Sandra,
domiciliée à Paris 18e, employée du service de reprographie / routage.
” La première semaine de confinement, le changement de rythme et la fracture sociale ont été compliqués à gérer pour moi. Mais l’entourage, ma voisine, ma famille, mes amis, même à distance m’ont fourni un soutien très salutaire.
Ensuite une routine s’est installée, j’ai réussi à remplir mes journées, occuper mon temps entre jeux, lecture, écoute de reportage, et petits nettoyages du quotidien.
Après le confinement, j’ai remarqué que l’attitude des gens a changé en mieux, les passants sont plus enclins à proposer leur aide.
La reprise est un peu rude, mais je suis confiante, je vais reprendre mon rythme.
Les transports restent une contrainte non négligeable car j’ai dû modifier mon itinéraire, heureusement encore une fois que les passants m’apportent une aide précieuse. Les contraintes sanitaires de l’atelier n’ont pas été compliquées à gérer car je les appliquais déjà auparavant.”
Yosra,
domiciliée à St Germain les Arpajon (91), notre agent d’accueil.
“A l’annonce du confinement je n’ai pas saisi immédiatement que ça allait être si long et si compliqué pour moi.
Les deux premières semaines de confinement se sont bien passées. Mais ensuite étant de nature très active, j’ai eu beaucoup de mal à supporter l’inaction. La routine de mes journées a provoqué une baisse de moral.
La fin du confinement ne m’a pas clairement permis de reprendre mes activités habituelles car je reste tributaire des transports en commun, et les différents lieux de loisirs restent encore fermés.
Les mesures sanitaires en elles-mêmes ne représentent pas une réelle contrainte pour moi.
Enfin la reprise du travail ! M. Lemaire me confirme mon retour possible à l’atelier c’est pour moi un soulagement, une libération ! Enfin un retour à la vie active !
La solution proposée d’hébergement à la résidence a gommé les soucis de transport et m’a rassuré dans ma reprise d’activité.”
Anthony,
domicilié à Meaux (77), employé du service de reprographie / routage
” On n’imaginait pas pouvoir être concerné par le covid19, on se dit c’est en Chine, c’est loin ! Puis on en entend parler en France ; et enfin le directeur nous appelle pour nous demander de rester chez nous, ça devient enfin concret et ça fait peur !
Première semaine de confinement, toute mon organisation est à revoir, les personnes qui m’aident dans ma vie de tous les jours se sont retrouvées confinées également.
Ensuite j’ai trouvé des solutions pour organiser mon quotidien de manière autonome.
Le déconfinement arrive, on met en place de nouvelles routines fonctionnelles et sanitaires, gants, masques et désinfection régulière des points de contact et de la canne.
La reprise du travail est annoncée, c’est une libération sur le moment puis très vite on se rend compte qu’il faut de nouveau tout réorganiser ! Mais la motivation prend le dessus et j’ai tout mis en œuvre pour franchir ces barrières, et finalement m’apercevoir que tout est mis en place pour circuler dans de bonnes conditions, c’est rassurant.”
Yannick,
domicilié à Paris 12e, employé du service bureautique
” Étant de nature à rester informé, je m’attendais sans surprise à une annonce allant dans le sens du confinement, ce qui m’a été confirmé par l’appel de notre directeur.
Les premières semaines de confinement se sont bien déroulées entre mes diverses occupations, écoute de la télé, courses, appel de quelques amis dont notre responsable d’équipe. Passée la cinquième semaine ça a été dur pour moi de rester cloîtré aussi longtemps pour la première fois !
Les mesures sanitaires n’ont pas été de réelles contraintes.
La fin du confinement n’a pas beaucoup changé mon quotidien.
La reprise du travail après 12 semaines d’arrêt a été un soulagement et une agréable surprise pour moi, un retour à la vie active, une motivation nouvelle! “
Légende : de droite à gauche, Yosra, Anthony, Sandra et Yannick, en groupe pour la photo, et masqué(e)s pour leur sécurité!